Sur mandat de la FSA, l’Institut de recherche gfs.bern a une nouvelle fois analysé – après 2015, 2017 et 2019 – les positions des parlementaires fédéraux qui se représentent aux prochaines élections et évalué leur engagement en faveur des droits des personnes en situation de handicap lors de la législature en cours.

Les valeurs politiques sont déterminantes

Deux facteurs ont été pris en compte dans le cadre de cette analyse: d’une part, les liens d’intérêts et d’autre part, le soutien apporté aux objets parlementaires pertinents sur le plan thématique. Maya Graf, conseillère aux Etats de Bâle-Campagne et coprésidente d’Inclusion Handicap, occupe la tête du classement avec la note maximale de 100 points. En deuxième position figure le conseiller national Christian Lohr (Le Centre, Thurgovie), avec 88 points, et en troisième position, Franziska Roth (PS, Soleure), avec 53.68 points.

Par ailleurs, l’analyse semble confirmer que l’appartenance politique joue un rôle non négligeable dans l’engagement des parlementaires en faveur des personnes en situation de handicap. Il ressort de l’enquête de gfs.bern que ce sont surtout les parlementaires fédéraux issus des partis de gauche, dont le PS et les Verts, ou des partis centristes défendant des valeurs chrétiennes qui s’engagent plus particulièrement pour les droits des personnes en situation de handicap (visuel).

Rapport des résultats et méthodologie à télécharger

Vous souhaitez en apprendre plus sur cette enquête? Nous vous invitons à télécharger le cahier «Élections 2023» (disponible en format PDF accessible) ainsi que le rapport final complet de l’Institut de recherche gfs.bern, avec analyse détaillée des résultats et présentation de la méthodologie.

Source d'image: FSA / Rafael Bornatico