Fraude lors des collectes de signatures: la fsa demande l'introduction rapide de l'e-collecting
Après la découverte de cas de fraude dans le cadre de collectes de signatures pour des initiatives populaires et des référendums, la Fédération suisse des aveugles et malvoyants (fsa) demande l'introduction rapide de l'e-collecting.
Source de l'image : sbv fsa / Rafael Bornatico
E-collecting: une mise en place rapide est nécessaire
La collecte électronique des signatures permet non seulement de minimiser le risque de falsification, mais aussi de permettre enfin aux personnes malvoyantes de signer des initiatives populaires. La Fédération suisse des aveugles et malvoyants (fsa) soutient donc les demandes d’introduction légale de la collecte électronique des signatures. Celles-ci s’étaient à nouveau fait entendre après que l’on ait appris qu’une douzaine d’initiatives populaires fédérales étaient concernées par des cas de suspicion de fraude.
Utiliser la numérisation, permettre la participation
Aujourd’hui, les personnes aveugles ou malvoyantes ne peuvent souvent pas signer les initiatives populaires et les référendums parce que leur vue ne leur permet pas d’écrire à la main. «Les solutions électroniques offrent aux personnes malvoyantes de nouvelles possibilités de participer activement aux processus politiques», explique Kannarath Meystre, directeur général de la fsa. «Le e-collecting n’est pas seulement une méthode moderne et sûre de collecte de signatures; c’est aussi une inclusion en action». Dès que la collecte électronique de signatures sera autorisée, les personnes souffrant d’une déficience visuelle pourront signer des initiatives populaires et des référendums de manière autonome.
Vote autonome grâce à l'e-voting
La fsa demande en outre depuis longtemps l’introduction rapide du vote électronique dans toute la Suisse. Actuellement, un essai est en cours, auquel participent actuellement quatre cantons. Grâce à l’e-voting, les personnes aveugles et malvoyantes peuvent participer de manière totalement autonome aux votations et aux élections. Aujourd’hui, elles doivent en revanche dicter leur volonté à une seconde personne qui remplit le bulletin de vote à leur place, ce qui viole le droit au secret du vote et de l’élection. Pour les élections en particulier, le vote électronique est la seule solution à ce problème. Les craintes que le système de vote électronique ne soit pas sécurisé ont été récemment démenties par la Poste suisse, qui a soumis son système à un test d’intrusion. Près de 7000 personnes ont ainsi tenté de pirater l’urne électronique, mais personne n’y est parvenu. Meystre tire donc une conclusion claire: «Les moyens numériques pour une démocratie directe sûre et inclusive sont là. Il est temps de les utiliser !»
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